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« Vermilion se responsabilise » (Vermilion Is Being Empowered) ou VIBE
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« Vermilion se responsabilise » (Vermilion Is Being Empowered) ou VIBE

Psychometrics Canada Solution
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L’inventaire des intérêts professionnels Strong
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Le programme de formation professionnelle de l’école secondaire utilise l’Inventaire des intérêts professionnels Strong

 

« Que veux-tu faire quand tu seras grand? » Cette question circonstancielle risque de causer un stress considérable aux étudiants finissants du secondaire qui doivent y songer alors qu’ils se trouvent au seuil de l’âge adulte. Cependant, pour les étudiants de la ville de Vermilion, en Alberta, un programme d’évaluation les aide maintenant à mieux saisir le sens de cette question en leur offrant une appréciation d’eux-mêmes.

Le programme intitulé « Responsabiliser la jeunesse pour demain » (Empowering Our Youth for Tomorrow) s’intègre à un projet plus vaste, « Vermilion se responsabilise » (Vermilion Is Being Empowered) ou VIBE, enchâssé dans un ensemble de 38 projets de renforcement des capacités de santé mentale; ces projets sont structurés selon les communautés particulières auxquelles ils sont destinés, mais ils ont tous le même objectif, soit celui d’atténuer l’anxiété chez les jeunes de 5 à 18 ans.

Ce sont les étudiants du secondaire qui souffrent le plus d’anxiété devant la perspective de leur avenir au-delà du diplôme », précise Pat Calyniuk, coordonnatrice du programme VIBE. « Ils affirment avoir besoin de quelque chose qui les aide à prendre les décisions vitales à l’approche de l’obtention de leurs diplômes. »

Le programme s’articule autour de l’évaluation de l’Inventaire des intérêts Strong pour répondre à ce besoin de déborder de l’objectif du programme VIBE dont la fonction primordiale est de mettre l’accent sur les techniques d’étude et l’estime de soi.

Pat Calyniuk affirme que la fiabilité et le record de piste de l’outil Strong sont deux critères qui ont motivé ce choix; de plus, il convient bien à la population étudiante. « Nos démarches doivent s’appuyer sur des pratiques exemplaires » dit-elle. Nous avons choisi l’évaluation Strong comme programme principal à l’intention des étudiants de 11e et de 12e année, car nous croyons qu’ils en tireraient le meilleur parti. »

Elle ajoute, par ailleurs que « l’outil Strong remplit une vocation essentielle, mais appelée à disparaître dans des communautés telles que celle de Vermilion : on tend parfois à négliger les carrières au sein des petites communautés. Et dans plusieurs petites écoles, le nombre de conseillers en orientation a diminué. L’évaluation Strong que les élèves réalisent leur offre la perspective de carrières auxquelles ils n’avaient jamais songé. »

Crystal Jackson, monitrice VIBE, travaille auprès d’étudiants de niveau K-12 à l’école catholique St. Jerome. Elle affirme que tous les étudiants de 11e année remplissent le questionnaire Strong en ligne dès leur arrivée en classe, à l’automne : ce geste leur permet d’explorer les options postsecondaires ou d’autres champs d’intérêt.

Elle ajoute : « Certains étudiants n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire; cependant, ils découvrent leur propre style d’apprentissage et des champs d’intérêt rudimentaires. Quel que soit l’étudiant, il/elle accomplit quelque chose. »

Laryssa Speck, monitrice VIBE affectée à l’école publique J. R. Robson, précise que la conseillère en orientation rencontre les étudiants de la 11e et de la 12e année et les encourage à passer le test d’évaluation Strong. « L’an dernier, 30 étudiants l’ont réalisé à cette école et nous avons soumis l’évaluation Strong à 65 étudiants au total dans les deux écoles. »

Pat Calyniuk ajoute :« nous avons reçu des demandes de la part de parents, de professeurs et d’étudiants d’autres écoles et d’autres collectivités. »

Ce programme de trois ans tire à sa fin. Il aura eu un effet positif tant sur les étudiants que sur les moniteurs.

Mme Speck affirme qu’elle aime bien observer la transformation qui s’opère : au départ, les jeunes sont plutôt craintifs devant l’évaluation, puis ils deviennent plus animés lorsque l’outil vient confirmer leurs intérêts : « L’appréciation de bouche à oreille de cet outil d’évaluation de la part des jeunes a été positive. Ils se posent la question : comment l’outil pouvait-il savoir qui je suis et ce que j’aime? »

Crystal Jackson, pour sa part, dit que l’utilisation de l’outil Strong lui a permis de bâtir des relations dans l’école : « Je travaillais autrefois au service du recrutement au niveau postsecondaire. C’est une bonne ébauche de conversation; c’est bien agréable de pouvoir s’arrêter et jaser avec un étudiant dans le corridor. »

Mme Calyniuk ajoute :« Nous ne travaillons pas beaucoup dans le cadre du programme avec les étudiants à ces niveaux scolaires; l’outil Strong nous offre des occasions de créer ce lien. » Elle cite également les sondages qui démontrent que le programme respecte son objectif principal : les étudiants, à la quasi-unanimité, affirment qu’il réussit à amoindrir leur anxiété devant la question « qu’est-ce qu’ils veulent devenir rendus à l’âge adulte?».

Bien que l’avenir du financement de ce programme soit défini en janvier 2013, Mme Calyniuk confirme que 11 personnes ont été accréditées en vue d’administrer l’évaluation Strong dans chacune des écoles de Vermilion. Il est certain que le programme se prolongera au-delà de ses créateurs.

Quelle que soit la durée de ce programme, il semble avoir eu un effet durable sur la vie des étudiants. Mme Calyniuk dit ceci : « Ma fille a réalisé l’évaluation Strong alors qu’elle était au secondaire; elle a maintenant 20 ans, et elle examine encore ses résultats. »

 

Patricia Calyniuk, B.A., B. Éd., B.S. Soc., maîtrise en sociologie, travailleuse sociale autoriséec est coordonnatrice du programme VIBE à Vermilion, en Alberta. Crystal Jackson, B.A., est monitrice VIBE. Laryssa Speck, B.Ed., est également monitrice VIBE à l’école secondaire J. R. Robson. Chacune d’elle est accréditée pour administrer l’inventaire des intérêts Strong.